Voici un topo très intéressant réaliser par infos-du-net.com, au sujet des tags de PSP dans les rues :Le marketing viral commence à prendre une ampleur de plus en plus large au sein de notre société, au point que tout le monde connaît ce terme encore ignoré il y a quelques mois.
En France, nous avions eu droit à la promotion sur un site Internet du premier train capable de traverser l'océan Atlantique pour atteindre les États-Unis, bien sûr, tout ceci était du flan.
Transposé au monde des consoles de jeux, ceci donne le fameux concours
Hex168 lancé par Microsoft, qui n'est bien entendu qu'un concours factice visant à promouvoir le lancement de la
Xbox 360 (le nombre hexadécimal 168 équivalant à 360 en décimal).Et ce marketing viral,
Sony a décidé d'y prendre part à sa manière, en affichant des graffitis montrant sa PSP sur certains des murs américains.
Ainsi, la firme japonaise profitait de cet art illicite pour promouvoir sa console à travers les États-Unis, jusqu'à ce que ces petits dessins excèdent certains des habitants touchés par ces dessins...
Sony hors la loi ?Sony serait-il allé trop loin ?C'est ce que l'on serait tenté de penser face à la réaction de certains habitants des quartiers de
Philadelphie qui ont vu beaucoup des murs entourant leur voisinage envahis par de nombreux graffitis à l'effigie de la console portable de Sony.
Ces petits graffitis montrent de petits bonshommes, les yeux tourbillonnants, utilisant d'une manière ou d'une autre la PSP qu'ils ont entre les mains
(comme un skate, un cheval de bois, une télécommande...).Voici donc la nouvelle forme de marketing viral trouvée par Sony pour faire la promotion de leur nouvelle console aux
États-Unis, peindre sur les murs des gens à qui on n'aimerait pas ressembler.
Mais le plus gros problème dans cette publicité quelque peu sauvage, c'est qu'aucune autorisation n'a été demandée à la mairie de
Philadelphie, qui n'a pu que constater les faits.
C'est pourquoi de nombreux riverains, excédés par ces nombreux dessins, ripostent à leur manière.
Ainsi, certains des dessins se sont vus “attaqués” par les habitants qui les ont affublés d'inscriptions réclamant la disparition de ces graffitis (Dégagez de ma ville).
“Ces publicités sont illégales parce qu'elles ne respectent pas les permis et les zones appropriées. [...] Elles sont irrespectueuses du voisinage alors que Sony pensait qu'il pourrait s'en sortir avec cette conduite” affirme le maire de la Ville, qui laisse par ces mots sous-entendre que d'éventuelles poursuites judiciaires contre Sony ne seraient pas à exclure.
Sony pourrait donc apprendre à ses dépens qu'on impose pas sa nouvelle console de jeu aux gens en leur en faisant des dessins devant chez eux, mais en vendant un produit intéressant, à un prix intéressant et en faisant des campagnes de pubs amusantes et novatrices, pas en taguant les murs abusivement.